Le 10 juillet 2022, 49 soldats ivoiriens ont été arrêtés à l’aéroport de Bamako (Mali). Pour faire table rase de cette affaire, le président du Togo, Faure Gnassingbé, désigné médiateur, a reçu le jeudi 28 juillet dernier à Lomé, des dirigeants des deux pays. Au sortir, aucune des deux parties ne veut fléchir genoux.
Faure Gnassingbé a rencontré jeudi, des délégations de la Côte d’ivoire et du Mali, pour trancher l’affaire des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali. Le président togolais a reçu séparément les délégations ivoiriennes et maliennes, pour s’enquérir des propositions des deux pays pour une sortie d’une crise qui ne dit pas son nom.
A la tête la délégation malienne, Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères du Mali. Selon RFI, Bamako exige que la Côte d’Ivoire exprime officiellement « des regrets » pour ce qui s’est passé. Ensuite, le Mali exige qu’il lui soit rendu « des ressortissants maliens », vivant en Côte d’Ivoire, ou simplement de passage, recherchés par la justice malienne.
La délégation ivoirienne a été conduite par Téné Birahima Ouattara, ministre d’État, chargé de la Défense et Fidèle Sarassoro, directeur de cabinet du président Alassane Ouattara. La Côte d’Ivoire a refusé de se soumettre aux deux propositions du Mali, évoquant la séparation des pouvoirs législatif et judicaire.
D’après les confrères, « La médiation a tourné court. Pourtant prévu, il n’y a finalement même pas eu de communiqué final sanctionnant la fin de la rencontre. Selon un témoin, les Ivoiriens ont quitté Lomé furieux ».
Pour l’heure, la fumée blanche n’est pas sortie à Lomé après cette première rencontre.
AUTRE ACTU : Mali – MINUSMA : l’ONU prolonge le mandat d’un an, le gouvernement grince les dents