Des civils innocents ont été tués, lundi 1er août, par les forces burkinabè, lors des frappes aériennes contre des « groupes terroristes » dans l’est du Burkina Faso. L’armée burkinabè a reconnu sont tort ce mercredi 3 août.

Des actions de ciblage visant des groupes terroristes responsables de plusieurs exactions ont été effectuées, lundi dernier, dans plusieurs localités notamment Djamanga, Djabiga, Mandéni, Bounou, Obiagou, Pognoa-Sankoado, dans l’Est du pays.

Au cours de ces opérations qui ont permis de neutraliser plusieurs dizaines de terroristes, les frappes ont malencontreusement causé des victimes collatérales au sein des populations civiles se trouvant à proximité d’un repère terroriste sur l’axe Kompienga-Pognoa, communiqué de l’Etat-major de l’armée burkinabè.

Des habitants de la région interrogés au téléphone par l’AFP depuis Ouagadougou, ont affirmé qu’une « trentaine de civils », majoritairement des femmes, ont été tués lors des frappes de l’armée. « Elles étaient réunies pour l’inauguration d’un moulin lorsque le drame s’est produit », a expliqué l’un d’eux sous couvert d’anonymat, rapporte Africanews.

Le Togo s’est également retrouvé dans cette situation, il y a moins d’un mois. 7 enfants tués et 2 grièvement blessés, dans la nuit du 9 au 10 juillet dernier au nord du Togo, ont été des innocents, victimes d’une mauvaise appréciation de l’armée togolaise. L’erreur a été publiquement reconnue par les Forces armées togolaises.

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