Le match aller du premier tour des préliminaires de la Ligue des champions (LDC) de la CAF, n’a pas souri à l’ASKO du Togo. Accroché (1-1) par Nouadhibou FC de la Mauritanie le 11 septembre dernier, le directeur du club togolais, Abalo Dosseh, est revenu sur les faiblesses de son club.

En conférence d’après-match, le directeur de l’ASKO du Togo, Abalo Dosseh, a regretté un certain nombre de choses.

« Si on voit le match, il y a avait de la place pour marquer des buts bien avant. Je crois que le football d’aujourd’hui il faut le mental, la puissance et je crois que ça nous a manqué. C’est un problème collectif dans le football togolais. Ce n’est pas seulement ASKO. Dans tous les contacts, on (ndlr, ASKO) existait pas », a-t-il déclaré.

« Quand on voit l’adversaire (ndlr, Nouadhibou FC), il sont jeunes, ils ont beaucoup travaillé, ils ont gagné en puissance. Plus on avance dans le match, plus ils se sentaient encore mieux que nous. Le but qu’on prend c’est un cadeau. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. On a manqué beaucoup d’expérience contre cette équipe », a analysé le technicien togolais.

Lors de la rencontre, les hommes de Fall Yacoub ont offert un football plein de malice pour une gestion de temps. « Je regrette le comportement des Mauritaniens et je crois que l’arbitre est aussi tombé dans leur jeu. Ils passent leur temps à trainer. Mais ça fait partie du jeu. Dans le football, il faut avoir le vice, et il fait l’apprendre depuis le bas âge et ça nous manque », a regretté Abalo Dosseh.

Selon l’ancien sélectionneur des Éperviers locaux du Togo « On n’a pas de vice. Cette équipe a été techniquement au-dessus parce que la technique s’apprend depuis tout petit. Quand on atteint un certain âge certaines choses n’arrivent pas à rentrer », a-t-il fait comprendre Abalo Dosseh qui fera le déplacement de la Mauritanie dans moins d’une semaine pour la rencontre retour.

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