Des Maliens ont manifesté mardi 21 juin dernier à Bankass, dans le centre du pays, pour réclamer la protection de l’État dirigé par Assimi Goïta, après le massacre djihadiste de plus de 130 civils dans des villages voisins où la recherche de disparus est toujours en cours.

Selon le gouvernement, 132 civils ont été tués par des hommes de la Katiba Macina, le groupe du prédicateur peul Amadou Kouffa, à Diallassagou et dans deux localités environnantes, à quelques dizaines de kilomètres de Bankass.

Le Cadre d’échange, regroupement d’une dizaine de partis, rare voix critique, a demandé au colonel Assimi Goïta de se rendre sur place et en a appelé « à la responsabilité des autorités pour prendre les mesures nécessaires afin que de telles tragédies ne se reproduisent » pas.

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