Les 49 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet 2022 à l’aéroport de Bamako (Mali), ont été inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » et emprisonnés.

Ces soldats ivoiriens détenus, sont accusés par Bamako d’être des mercenaires pour avoir foulé le sol malien sans autorisation ni ordre de mission. Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (MINUSMA) et exige leur libération.

Pour faire table rase, le Mali a exigé que la Côte d’Ivoire reconnaisse sa responsabilité et exprime « des regrets » pour le déploiement de soldats sur son territoire sans cadre légal. Bamako demande également à Abidjan de lui livrer des personnalités maliennes réfugiées en Côte d’Ivoire et recherchées par la justice du Mali. La Côte d’Ivoire a refusé de se plier à ces conditions.

Une marche de manifestation a été tenue dimanche 14 août dernier à Abidjan pour demander leur libération. Le Togo, par le truchement de son président Faure Gnassingbé, joue un rôle de médiateur entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Les premiers pourparlers tenus le 28 juillet à Lomé n’ont pas dénoué la situation.

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