Entre la presse guinéenne et la junte au pouvoir, les relations sont tendues. Mercredi 17 mai dernier, des gendarmes ont fait une descente chez le média Afric Vision. Cette incursion a provoqué des réactions du 4e pour pouvoir.
Les forces de l’ordre ont été dans les locaux dudit groupe de presse à Conakry et ont procédé à la saisie des émetteurs de deux radios. Le gouvernement guinéen a réagi d’un ton ferme.
« Quant à Afric Vision, les autorités attendent que le groupe produise des éléments corroborant ses dires. Mais tout média qui troublera la paix sociale sera fermé sans hésitation », a déclaré Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement et ministre des Télécommunications.
Dans la foulée, un blocage de l’accès à des sites d’information et des réseaux sociaux en Guinée secoue le domaine. Les associations de presse guinéennes ont accusé, la junte au pouvoir de censure, jeudi 18 mai dernier, avec une manifestation de journalistes.
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Elles « condamnent cette censure, qui est un recul de la démocratie » et annoncent leur décision de ne plus participer à la semaine des métiers de l’information et de la communication, en cours, organisée par le gouvernement.
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