Suite à un blocage de l’accès à des sites d’information et des réseaux sociaux en Guinée, les associations de presse guinéennes ont accusé, la junte au pouvoir de censure, jeudi 18 mai dernier.
Les internautes guinéens se plaignent depuis mercredi de la difficulté ou de l’impossibilité d’accès sans VPN à des sites d’information ou à des réseaux sociaux comme Facebook, WhatsApp, Instagram ou TikTok. Les problèmes ont été confirmés par le service de surveillance d’internet NetBlocks.
Dans un communiqué, les principales organisations de presse, représentant télévisions, radios, journaux et sites d’information privés, ont déploré dans un communiqué, « des actions liberticides engagées par l’Autorité de régulation des postes et télécommunications contre les médias guinéens ».
Le porte-parole du gouvernement et ministre des Télécommunications, Ousmane Gaoual Diallo, a réfuté, toute implication des autorités. Il évoque « une panne qui se produit partout. Si le gouvernement décide de fermer Internet, il le fera et assumera les conséquences. Cependant, ce n’est pas le cas », a dit le ministre Guinéenews.
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La Guinée est dirigée depuis 2021 par une junte sous la conduite du colonel Doumbouya. Les militaires ont consenti sous pression internationale à rendre la place à des civils élus d’ici à fin 2024, le temps de mener de profondes réformes, disent-ils.
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