Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a gracié 4 270 détenus. Ce geste du chef de l’État intervient à quelques semaines des élections présidentielles dans le pays.

La grâce présidentielle ne concerne que ceux ayant déjà effectué les trois-quarts de leur peine et exclue les prisonniers condamnés pour vols, trahison et atteintes à la sécurité.

La mesure devait permettre de décongestionner les quelque 50 prisons zimbabwéennes d’une capacité de 17 000 personnes, mais qui en accueillent 22 000.

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Ces désormais ex-détenus pourront voter lors des élections prévues au mois d’août. Reste à savoir s’ils vont renvoyer l’ascenseur à leur libérateur ? Stratégie politique ou sécuritaire ?

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