Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a gracié 4 270 détenus. Ce geste du chef de l’État intervient à quelques semaines des élections présidentielles dans le pays.
La grâce présidentielle ne concerne que ceux ayant déjà effectué les trois-quarts de leur peine et exclue les prisonniers condamnés pour vols, trahison et atteintes à la sécurité.
La mesure devait permettre de décongestionner les quelque 50 prisons zimbabwéennes d’une capacité de 17 000 personnes, mais qui en accueillent 22 000.
LIRE AUSSI : Zimbabwe : taux d’inflation de 191% en juin 2022, l’économie dans le coma
Ces désormais ex-détenus pourront voter lors des élections prévues au mois d’août. Reste à savoir s’ils vont renvoyer l’ascenseur à leur libérateur ? Stratégie politique ou sécuritaire ?
AUTRE ACTU : Tunisie : des journalistes dans la rue