Kamala Harris, actuelle vice- présidente des Etats-Unis, est en voie pour devenir la candidate principale du camp démocrate lors des prochaines présidentielles aux USA. En effet, celle qui est née à Oakland a été désignée par le président Joe Biden alors que ce dernier a annoncé abandonner la course à une nouvelle investiture.
Le désistement de Joe Biden qui était anticipé par de nombreux partisans démocrates est arrivé au moment où Donald Trump du camp républicain est à nouveau en montée dans les sondages.
Ce mouvement de vent contraire entre républicains et démocrates a été accéléré par la tentative d’assasinat auquel a survécu le président Trump il y a quelques jours en Pennsylvanie.
Si Kamala Harris paraît comme fragile face à l’ancien président, (certains partisans républicains affirmant même être soulagés estimant que « Trump va les écraser »), elle représente pour l’heure la seule urgente alternative face au camp de droite.
L’ancienne sénatrice a rapidement déclaré dans la foulée être prête pour « battre Trump » dans une campagne démocrate désormais plongée dans l’inconnu.
Pour l’heure, quelques soutiens timides ont été apportés à la candidature de la vice-présidente, parmi lesquels six gouverneurs, dont certains vus comme de possibles rivaux.
L’ancien président Barack Obama, n’a pas encore soutenu Kamala Harris et ne l’a même pas mentionnée dans son message publié.
Mais, selon le New York Times, Obama se positionne comme un homme d’Etat impartial et au-dessus des tractations internes du parti, et certains de ses proches affirment qu’il ne faut pas y accorder trop d’importance.
Il faut noter que Barack Obama avait eu la même attitude il y a quatre ans, lorsque les conseillers de Biden étaient venus lui demander d’afficher son soutien avant que le sénateur Bernie Sanders ne se retire.
Pour Kamala Harris, la plus grande crainte serait cependant, de voir augmenter le nombre de candidats démocrates; en particulier les audacieux et plus à gauche qu’elle dont Bernie Sanders et Elizabeth Warren. Ce scénario lui avait déjà été fatal en 2020.
Michel Glory SAM TAKPAH, Journaliste togolais.
