La gestion des catégories spéciales de détenus en prison inquiète la Solidarité Mondiale pour les Personnes Démunies et les Détenus (SMPDD). En prélude à la commémoration de la journée internationale des droits de l’homme, célébrée chaque 10 décembre, l’organisation a tenu, les 8 et 9 décembre 2022, un atelier de renforcement à lendroit du personnel pénitentiaire.

Axée sur les standards à respecter en matière de gestion des détenus, la formation a également porté sur le cas des catégories spéciales de détenus généralement rencontrées en prison. 

Dans sa communication portant sur le thème « La gestion des catégories spéciales de détenus en prison : cas des femmes, des enfants et des détenus condamnés à des peines de longue durée », Afi Atitso, vice-présidente de la CNDH et présidente de la sous-commission promotion des droits de lhomme, n’a pas manqué de soulever les difficultés auxquelles sont confrontés ces catégories spéciales de détenus en prison.

« La question du traitement des détenus en général et celle des détenus dits vulnérables est une préoccupation de toutes les régions du monde. Lintérêt pour le sujet reflète la volonté de promouvoir la dignité et les droits de tout être humain même privé de liberté. C’est une vision également partagée par les différents acteurs, surtout ceux qui sont en relation directe avec détenus comme la SMPDD », a indiqué Afi Atitso.

Il est vrai que le personnel, militaire comme civil, fournit des efforts pour garantir de bonnes conditions de détention à toutes les personnes privées de liberté, sans distinction de sexe, de religion, de statut juridique ou encore de statut social. Dans son développement, la vice-présidente de la CNDH na pas omis de mentionner les différents défis enregistrés dans le système carcéral notamment les différentes allégations de violations des droits fondamentaux répertoriés par la Commission ainsi que les organisations de la société civile.

La formation visait à renforcer les connaissances du personnel pénitentiaire sur les standards relatifs aux droits des personnes privées de liberté et à la prévention de la torture dans les lieux de détention. 

Elle rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Ancrage institutionnel du MNP et renforcement du cadre de collaboration OSC, CNDH et acteurs de la chaîne pénale dans la lutte contre la torture et les infractions assimilées au Togo », avec l’appui financier du  Fonds Spécial OPCAT.

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