Dans la ville sud-africaine du Cap, l’Afrique a son premier centre de production de vaccins à base d’ARNm messager. Inaugurée jeudi 20 avril dernier, le centre est géré par la société biopharmaceutique sud-africaine Biovac, la société de biotechnologie Afrigen et le Conseil sud-africain de la recherche médicale.

Le transfert de technologie salué par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a fait du bien au continent.

« L’OMS estime que le programme de transfert de technologie de l’ARNm est extrêmement prometteur, non seulement pour améliorer l’accès aux vaccins contre le Covid19, mais aussi pour d’autres maladies, notamment le VIH, la tuberculose et d’autres maladies affectant les pays à revenu faible ou intermédiaire pour lesquelles il n’existe pas de vaccins ou pour lesquelles les vaccins sont insuffisants », a déclaré Tedros Adhanom, directeur général de l’OMS.

Il est déjà mis en place une production de vaccins ARNm à l’échelle du laboratoire et est actuellement en train d’augmenter et de valider la production de Moderna jabs à l’échelle commerciale. Le vaccin peut être conservé à des températures relativement chaudes, ce qui facilite son stockage dans les pays à faibles et moyens revenus où la réfrigération extrême peut être difficile.

D’après Petro Terblanche, directrice général d’Afrigen, « Ce programme de plate-forme d’ARNm est le seul au monde. Il s’agit d’un programme mondial de transfert de technologie en matière d’ARNm qui s’étend sur quatre continents et inclut quinze pays en commun ».

Évalué à 117 millions de dollars, soit plus de 69 milliards de FCFA, ledit projet a reçu l’appui de l’Union européenne, de la France, du Canada et de l’Allemagne.