La 6e session extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, tenue samedi 4 juin dernier à Accra (Ghana), n’a pas réussi à trouver une issue aux sanctions prises les putschistes qui dirigent Mali, la Guinée et la Burkina Faso.

Lors dudit sommet, le chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont se sont redonné rendez-vous le 3 juillet prochain pour décider des sanctions actées à l’encontre Assimi Goïta, du Mali, Paul-Henri Sandaogo Damiba du Burkina Faso et Mamady Doumbouya de la Guinée.

Alors que l’ordre du jour du sommet du samedi dernier consistait justement à trouver des portes de sortie, il n’y a pas eu un accord entre les chefs d’État.

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En moins de deux ans, l’Afrique de l’Ouest a été le théâtre des coups de force militaires. Les putschs du 18 août 2020 à Bamako par Assimi Goïta, du 5 septembre 2021 à Conakry par Mamady Doumbouya et du 24 janvier 2022 à Ouagadougou avec Paul-Henri Sandaogo Damiba.