Des pathologistes ont débuté lundi 1er mai, l’autopsie des corps des personnes retrouvées mortes dans le cadre de l’enquête sur une secte religieuse au Kenya.

Les membres de « l’église internationale de la bonne nouvelle » se sont laissés tué par la faim en croyant que cela les mènerait au paradis. 101 corps ont été retrouvés dans des fosses peu profondes dans la forêt de Shakahola. Quelques personnes, qui ont été retrouvées vivantes, sont mortes sur le chemin de l’hôpital.

Selon les autorités, la plupart des corps retrouvés jusqu’à présent sont des enfants. Des échantillons d’ADN de plus de 100 cadavres seront donc prélevés afin de les comparer avec ceux des parents qui ont signalé la disparition de leurs proches.

Plus de 300 personnes ont été portées disparues. Lundi, les enquêteurs ont déclaré que 10 autopsies avaient été effectuées, dont 9 enfants âgés de 18 mois à 10 ans et une femme adulte. Un pathologiste kényan a précisé que ces corps présentaient des signes de famine et dans certains cas d’asphyxie.

Cette secte d’inspiration chrétienne a été fondée par Paul Mackenzie Nthenge, un ancien chauffeur de taxi. Il est en garde à vue et refuserait de boire et de manger.

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