Débutée le 30 novembre 2023 à Dubaï, la COP28 a connu un début à succès avec la création d’un fonds. Les Émirats arabes unis, pays hôte de la COP28, se sont engagés à verser 100 millions de dollars au fonds pour le financement des dégâts causés par le changement climatique.

Si les EAU ont injecté 100 millions de dollars, l’Allemagne a pris le même engagement. « C’est une journée vraiment historique et remarquable. Avec ce manque de financement, nous avons créé ce lien entre le climat et la dette. Tous les pays vulnérables au climat sont les plus endettés du monde parce qu’ils doivent financer la reconstruction et la réhabilitation sans financement », a dit Avinash Persaud, envoyé spécial pour le climat de la Barbade. 

Un rapport récent des Nations unies estime que les pays en développement auront besoin de 387 milliards de dollars par an pour s’adapter aux changements climatiques.

Pour Lola Vallejo, directrice du programme climat du think-tank Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), « La présidence de la COP28 mérite d’être félicitée pour ce premier élan. Il est également très important de noter que les promesses ont immédiatement suivi l’annonce du fonds lui-même et que les Émirats arabes unis eux-mêmes se sont mobilisés. Il est assez rare qu’un pays officiellement considéré comme un pays en développement prenne les devants et soit prêt à apporter sa contribution ».

La prochaine étape est de définir l’éligibilité des pays et la gestion du fonds à long terme. Le fonds sera hébergé par la Banque mondiale au cours des quatre prochaines années et son lancement est prévu pour 2024.

Edem Attipoe

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