Exploiter le potentiel pétrolier et gazier africain est aujourd’hui un impératif, vu la guerre en Ukraine et le resserrement de l’offre de pétrole brut, de gazole et de gaz. Dans ce sens, l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africain (APPO) a organisé le 8è Congrès africain du pétrole et exposition (CAPE VIII), tenu du 16 au 19 mai dernier en Angola.

Les pays disposant d’importantes ressources, notamment le Nigeria, l’Angola, La Libye, et l’Algérie, souffrent de contraintes liées au manque de développement de leurs réseaux de pipelines, de raffineries, de jetées, de terminaux et de ports. Aussi, se procurer les technologies les plus modernes afin de faciliter le développement du contenu local s’est avéré prohibitif en raison du recours à la propriété intellectuelle étrangère et de la fuite constante des cerveaux.

L’ensemble de ces réalités ont été au cœur du 8ème Congrès africain du pétrole et exposition (CAPE VIII), autour du thème « La transition énergétique : défis et opportunités dans le secteur pétrolier et gazier africain ». le CAP VIII s’est inscrit dans la récession causée par la pandémie mondiale qui a amplifié un déclin record de la production au sein des pays africains producteurs d’hydrocarbures entre 2020 et 2021, une « année noire » aggravée par le sous-investissement dans les activités d’exploration.

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