La 78e Assemblée générale de l’Onu s’ouvre ce mardi 19 septembre 2023, à New York. Alors que 145 chefs d’État et de gouvernement sont attendus, qu’en est-il de la participation des cinq pays d’Afrique qui ont connu le coup d’Etat ? 

Sur les trois dernières années, le vent du coup d’Etat a soufflé dans cinq pays africains, renversant et emportant les présidents élus sur fond électoral.

Pour le Mali, le colonel Assimi Goïta ne fera pas le déplacement de New York. Il a missionné son ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.

Le Burkina Faso, qui a connu deux coups d’État en huit mois, sera à la session par le truchement son ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié. Ibrahim Traoré n’y sera pas. 

Concernant le Gabon, qui s’apprête à nommer un nouveau parlement, le président de la transition, le général Brice Oligui Nguema, a mandaté son premier ministre, Raymond Ndong Sima.

Quant au Niger, où le président déchu Mohamed Bazoum est toujours retenu par la junte, le nouvel homme fort, le général Adbourahamane Tiani s’est fait également représenter.

De tous les présidents de la junte au pouvoir, seule celui de la Guinée y sera. La présence de colonel Mamady Doumbouya, à l’AG de l’Onu est son premier déplacement officiel d’envergure à l’international depuis le putsch de 2021.

Il s’exprimera à la tribune des Nations unies, jeudi 21 septembre. 
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