L’élection à la Ligue régionale de football Lomé-Golfe (LRFLG), tenue le samedi 2 novembre dernier, a connu une suspension après le deuxième tour. La faute aux textes qui régissent ladite Ligue. 

Au total, 59 votants ont pris part au scrutin. Au premier tour les résultats sont comme suit : 1er Amenti Valentin (22 voix), 2è Têtè Amouzou (18 voix), 3è Carlos Potchona (11 voix) et 4è Florent Kataka (8 voix). 

Au lieu des deux premiers (à l’exemple de l’article 29 des Statuts de la Fédération togolaise de football), ce sont plutôt les trois premiers candidats qui ont pris part au deuxième tour : Amenti Valentin (1er, 21 voix), Têtè Amouzou (19 voix) et Carlos Potchona (19 voix).

Alors que dans une logique, le premier aurait pu être élu, l’article 22 – alinéa 3 des Statuts de la ligue stipule : « Dès le deuxième tour et pour autant qu’il y ait plus de deux listes, sera en outre éliminée après chaque vote, la liste ayant obtenu le plus petit nombre de voix, et ce, jusqu’à ce qu’il n’y ait en lice que deux listes ». 

Têtè Amouzou et Carlos Potchona, ayant obtenu le même nombre de voix, devront repasser au voting, d’après le 6e alinéa à l’article 22 desdits Statuts : « En cas d’égalité des voix, de nouveaux scrutins auront lieu jusqu’à ce qu’un candidat soit élu conformément à la procédure stipulée par le présent article ».

D’où le blocage du scrutin, reporté sine die, par le comité ad’hoc de l’élection, présidé par Adamou Bawa. Les Statut de la ligue ont été respectés, sauf qu’il s’agit des textes complexes qui conduisent facilement dans l’impasse. La preuve y est.

Edem Attipoe