La 22e édition de la Journée mondiale des réfugiés à été célébrée ce lundi 20 juin comme c’est le cas à cette date et ce depuis 2001. Placé sous le signe « Le droit à demander l’asile » les réalités en statistiques sont alarmantes.
En mai 2022, le monde a atteint le record peu réjouissant de plus de 100 millions de personnes déplacées de force. Cela constitue plus de 1% de la population mondiale, et équivaudrait au 14e pays le plus peuplé de la planète, selon l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, rapporte l’UNFPA.
Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) avait publié le 19 juin 2019 son rapport annuel. Il révélait que le monde comptait fin 2018 un nombre record de 70,8 millions de déracinés ayant fui des guerres ou des persécutions. Il s’agissait d’un niveau jamais atteint depuis la création du HCR, il y a 70 ans.
Il y aura : 2 fois plus de personnes déracinées qu’il y a 20 ans et 2,3 millions de personnes supplémentaires par rapport à l’année 2017. Le mode de calcul de l’ONU permet de catégoriser le nombre total de « déracinés » dans le monde de la façon suivante : les réfugiés (25,9 millions), les déplacés internes (41,3 millions), les demandeurs d’asile (3,5 millions).
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