Une délégation de la Cedeao conduite par l’ancien président du Nigeria, Abdulsalami Abubakar (image), est revenue de Niger bredouille. Elle n’a rencontré ni le général Abdourahamane Tiani, ni le président renversé Mohamed Bazoum.

Mission inaccomplie pour la Cedeao, obligée de repartir de Niamey sans présenter au nouvel homme fort du Niger, les exigences de l’organisation régionale pour une sortie de crise dans le pays passant  par le retour à l’ordre constitutionnel.

La junte au pouvoir au Niger étant sous le coup d’un ultimatum de la Cedeao qui expire dimanche, les militaires nigériens ont annoncé, jeudi 3 août, qu’ils riposteraient « immédiatement » en cas d' »agression ou tentative d’agression » contre leur pays par la Cedeao.

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