Le Burkina Faso a suspendu, lundi 25 septembre dernier, le média français Jeune Afrique, privé de toute parution de son support papier et en ligne. 

Le gouvernement de transition a « décidé en toute responsabilité de la suspension jusqu’à nouvel ordre de tous les supports de diffusion de Jeune Afrique au Burkina Faso », a écrit le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le gouvernement justifie sa décision par la publication lundi d’ « un nouvel article mensonger sur le site du journal Jeune Afrique, intitulé : « Au Burkina Faso, toujours des tensions au sein de l’armée », dit le porte-parole du gouvernement.

« Cette publication fait suite à un article précédent dudit journal sur le même site », publié jeudi, « dans lequel Jeune Afrique alléguait qu’au Burkina Faso, la grogne monte dans les casernes », a ajouté le ministre.

Selon le gouvernement, « ces affirmations faites à dessein sans l’ombre d’un début de preuve n’ont pour seul but que de jeter un discrédit inacceptable sur les Forces armées nationales et par-delà l’ensemble des forces combattantes ».

Cette décision intervient près d’un an après l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré par un coup d’Etat, le deuxième en huit mois.

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