La souveraineté africaine au cœur du panafricanisme est l’un des défis à relever au 9e Congrès panafricain prévu en 2024. « La place faite aux Africains est insuffisante », a déclaré le premier ministre du Togo, Victoire Tomégah-Dogbé, à la conférence de lancement dudit congrès le 22 mai 2023 à Lomé.

Placé autour du thème « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions internationales : mobiliser des ressources et se réinventer pour agir », le 9e Congrès panafricain aura lieu l’an prochain.

« Notre constat est que la place faite à l’Afrique, aux Africains et aux personnes d’ascendance africaine est insuffisante pour nous permettre de jouer pleinement notre partition dans la gouvernance mondiale. Nous avons besoin de compter sur chaque fille et fil africains et afro-descendants, d’ici et d’ailleurs pour donner un élan nouveau à la pensée fondatrice du panafricanisme », a déclaré la cheffe du gouvernement togolais, à la conférence de lancement.

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Pour y remédier « Nous devons donc tous travailler, travailler par exemple à notre souveraineté alimentaire pour éviter de subir les conséquences des néfastes événements que nous ne maîtrisons pas. Nous devons saluer à cet égard, les ambitions et les actions conduites par tous nos pays, sous le leadership de nos chefs d’États pour l’opérationnalistation effective de la zone de libre-échange africaine », a dit Victoire Tomégah-Dogbé.

Selon la représentante du président Faure Gnassingbé à cette conférence, « Nous sommes convaincus que si nous n’augmentons pas notre poids économique, notre poids politique ne saurait être significatif ». Les élites et leaders d’Afrique sont attendus dans la capitale togolaise Lomé l’an prochain pour décrypter le panafricanisme.

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