La goutte d’eau de la désorganisation déborde le vase des médias à la CAN 2023, ce mardi 16 janvier.
Les médias accrédités par la Confédération africaine de football (CAF) pour la couverture médiatique de la CAN en Côte d’Ivoire font face à une organisation salée. Improvisation, informations de dernière minute, l’organisation exaspère les professionnels qui sont les yeux et les oreilles de la CAN.
Ce mardi 16 janvier 2023, la navette centre des médailles – Bouaké pour la couverture du match du Burkina Faso/Mauritanie, a été annulée, alors qu’un bus est aménagé et prêt pour le transport des journalistes. Pour cause, l’escorte n’est pas disponible.
Conséquences, plus d’une trentaine de journalistes sont obligés de retourner à leur domicile avec gaspillage des frais de transport bien coûteux à Abidjan. Pourquoi aucune escorte dans toute la Côte d’Ivoire n’est-elle pas disponible pour accompagner un bus des journalistes ? Curieux !
Et pourtant l’organisation autour des médias n’est pas à sa première bourde. Depuis le début de la compétition le samedi 13 janvier, le plan de transport des médias n’a été envoyé que le lundi 15 janvier après indignation et insistance des journalistes. D’ailleurs, le plan a été envoyé avec un retard de 36 minutes sur le chronogramme de la journée du lundi.
Si l’ouverture de la compétition a été une réussite qui augure une CAN sucrée, elle prend un goût amer. La Côte d’Ivoire est-elle vraiment prête ? La commission média doit se ressaisir.
Edem Attipoe, Côte d’Ivoire