Les huitièmes de finale entre le Cap-Vert et la Mauritanie ont été soldés par la qualification des Requins bleus. Le niveau de jeu affiché par les deux nations fait de cette rencontre l’une des plus riches de la CAN 2023.
Entre le Cap-Vert et la Mauritanie, l’affiche n’est pas la plus luxueuse des huitièmes de finale surtout le jour du 29 janvier où le Sénégal affronte la Côte d’Ivoire pays hôte.
Et pourtant, les Requins bleus et les Mourabitounes ont offert aux 16.088 spectateurs du Stade de Felicia, la meilleure rencontre jusqu’alors, tant dans l’intensité que dans la technique.
Tactiquement, physiquement et techniquement, les Capverdiens et les Mauritaniens ont été largement au-dessus des attentes.
Circulation de balle, fluidité, attaques placées, emplacements, déplacements, dédoublements, replacements, tout était fait avec intelligence et justesse technique.
Les deux sélectionneurs, Pedro Brito et Amir Abdou, ayant la même philosophie de jeu, l’étirement des lignes et la fermeture de angles de passe ont rendu spectaculaires ces huitième de finale.
Le longiligne gardien mauritanien Niasse Babacar et son homologue capverdien Josimar Dias, ont été dans un grand soir avec beaucoup de maîtrise technique et d’adresse.
Cette 34e Coupe d’Afrique des nations est le grand réveil des petites nations de football. Les grands comme l’Egypte, le Ghana, l’Algérie, et la Tunisie en ont payé les frais.
Edem Attipoe (Stade Felicia, Côte d’Ivoire)