Alors que le Burkina Faso compte actuellement sur son territoire, un contingent de près de 400 soldats français de la force Sabre, les autorités de la transition ont décidé du départ le des troupes françaises dans un délai d’un mois. Cette décision a fait réagir le président français Emmanuel Macron.
Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré dimanche qu’il attendait les clarifications des autorités burkinabès qui ont dénoncé l’accord « du 17 décembre 2018″ relatif au statut des forces armées françaises intervenant » au Burkina Faso.
La décision a été bien accueillie par les populations dans la capitale burkinabè, Ouagadougou. « C’est une très belle initiative. Je dirais même qu’ils ont tardé. Il fallait le faire très tôt parce qu’actuellement on a besoin de partenaires francs qui peuvent réellement travailler avec le Burkina Faso », explique Anicet Ouédraogo, étudiant burkinabè, rapporte Africainews.
Parmi les nouveaux partenaires envisagés par Ouagadougou, la question d’un éventuel rapprochement avec la Russie est régulièrement évoquée. Le 10 janvier, Paris avait dépêché à Ouagadougou la secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou pour y rencontrer le président de transition. L’initiative semble n’avoir pas porté des fruits.