Une des céréales les plus consommées, le riz occupe une place conséquente dans le panier de la ménagère au Togo. Pourtant le déficit national en riz est estimé à 70%.
L’agriculture participe à au moins 40% du Produit intérieur brut (PIB) national et emploie deux tiers de la population active (l’ensemble des personnes en âge de travailler disponibles sur le marché du travail). La filière riz contribue à dynamiser l’économie togolaise, à créer des emplois et à renforcer la sécurité alimentaire dans le pays.
L’ultime ambition du gouvernement togolais étant de couvrir la demande nationale et devenir un importateur net du riz togolais à l’horizon 2030, les autorités en charge du secteur s’engagent à stimuler la production locale et à réduire le déficit national en riz, déficit qui est estimé à 70 %, selon les estimations officielles du pays.
Les stratégies utilisées pour y arriver sont notamment la mise en œuvre des programmes d’incitation à la modernisation des techniques agricoles, la distribution de semences de qualité, le renforcement des capacités des agriculteurs…
La promotion des coopératives agricoles et des petits exploitants, la facilitation de leur accès aux marchés, l’allocation des crédits et microcrédits, etc. sont également les moyens utilisés.
En termes de partenariat, une nouvelle aide est apportée au secteur grâce à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers le programme intitulé OCOP.
Lancé en décembre 2023, le OCOP est destiné à accompagner les producteurs et les coopératives d’étuvage du riz pour réaliser une production verte, une transformation verte et un marketing vert, à consolider les capacités techniques et organisationnelles des acteurs de la filière.
Edem Attipoe
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