L’ASKO du Togo est éliminée de la Coupe CAF 2022/23, en phase de groupes. Le club de Kara (Nord du Togo) a tenu, ce jeudi 6 avril 2023, une rencontre interactive sur le bilan et les perspectives. Présidée par Mey Gnassingbé, président de l’ASKO, le recrutement des joueurs a été au menu des échanges.
Quatrième et dernier du groupe C avec 2 points, le club togolais a quitté la compétition sur une note de 4 défaites et 2 nuls en six journées. Ce parcours a suscité des interrogations sur le recrutement de l’ASKO lors des échanges avec le public et la presse.
« Nous sommes tombés dans un groupe extrêmement difficile surtout sur des clubs maghrébins qui sont à cheval entre le niveau africain subsaharien et européen, avec des joueurs d’un autre calibre. La plupart des recrutements des clubs contre lesquels nous avons joué, se font en Espagne, en Ligue 2 française. C’est du lourd », a expliqué le président de l’ASKO.
Par ailleurs, « Les joueurs de nos adversaires ont des salaires qui sont au-dessus de 100 mille euros, 200 mille euros par mois. Aujourd’hui, en toute honnêteté, nous n’avons pas la possibilité de recruter ce type de joueurs. Quel jeune joueur d’avenir voudra venir au Togo ? Il préfère aller en Europe », a déclaré Meyebine Esso Kwame Gnassingbé, présent de l’ASKO.
« Pour les joueurs que nous avons, on pourrait se tromper sur le recrutement mais il y a le temps d’adaptation qui est un facteur important en plus des blessures. Les joueurs qui sont arrivés ont fait de leur mieux », a ajouté le président de l’ASKO.
Les dirigeants du clubs ont également réagi sur la sanction écopée par Ama Tchoutchoui, les satisfactions et les insatisfactions du club durant cette campagne de la Coupe CAF.